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Oui, les rouleaux de 25 tonnes de tôles, ça flotte

Après deux jours d’attente au milieu des cargos, plutôt dessous parfois, car on se sent bien petit, nous chargeons le mercredi soir tard nos rouleaux de Coilz.

Le port a deux jours légalement pour charger et s’organise selon toutes les demandes.

Le chargement est très impressionnant, car ce sont des rouleaux jusqu’à 25 tonnes que l’on vient placer sur le côté, ce qui entraine une gîte conséquente. Mais les chargeurs sont extrêmement précis et doux, et rien n’a bougé dans le logement. Tout se passe calmement sans paroles et le chef d’orchestre avec son bâton, commande le grutier qui récupère les rouleaux arrivés par train pour nous les charger

This Post Has 6 Comments

  1. michel.dussurget@sfr.fr dit :

    Excellente votre video sur la mesure de l’enfoncement du bateau en fonction de la charge !
    Aucun journaliste n’aurait eu autant de talent que vous !

    Avec votre site on est sur de ne pas lire des choses qui commencent par un C…
    Que se passe t’il si la charge du bateau est mal répartie ? J’imagine que comme à Sete ou le quai à bauxite est mal conçu, ça doit, quelques fois, etre un souci pour vous ….

    Merci encore pour la richesse de vos effets speciaux, et la varieté de vos musiques qui vont du Grand Classique au bon Rock qui pète et qui remue bien !
    Bonne continuation à vous.
    Michel

  2. Kairos dit :

    bonjour, si le bateau est mal chargé, on doit rééquilibrer pour être droit
    avec les raclettes pour les céréales, ou même la bauxite. En revanche, si ce sont des coilz, on ne peut rien faire, mais ils chargent à merveille

  3. Christine dit :

    Bonjour, mais en fait c’est quoi cette baguette magique? je suppose qu’elle est en connexion directe avec le grutier? un micro intégré?
    et vous déchargez où? sûrs que ce sera aussi pro? et « doux » coilz, c’est une abréviation, un terme propre aux acieries? jamais entendu parler…

    Et et…le trac, il monte il monte? pas de chance, y’a du foot en même temps que vous à la télé, ce soir…
    bises
    C.

  4. Sophie dit :

    Bonsoir,
    Super ce reportage « Des racines et des Ailes » Vous avez bien sûs décrirent la « passion » que beaucoup d’ entre nous partage.
    Puisce-qu’ il est clair que pour travailler sur les canaux français il faut être trés patient.
    Croisements, navigation, stationnements, point d’eau potable….sont des problémes à gérer. Toute une organisation!
    Merci encore pour votre reportage.
    Fluvialement votre.
    Bon voyage et à bientôt de vous voir sur le Rhône.

  5. de Montigny dit :

    Très beau pour un film amateur. Lorsque j’étais plus jeune, j’aimais voir charger et décharger les bateaux par les fameux DOCKERS anversois. Des ‘cracs’ car ils sont rapides, efficaces et le métier est non seulement dur mais dangereux. Plus tard, lorsque j’ai eu une voiture, rouler le soir de bassin en bassin dans cet immense port qui ne s’arrête jamais de travailler, c’était un plaisir réel. Aujourd’hui je regrette que les bateaux ne soient plus que des porte-containers et se chargent et déchargent en deux ou trois heures. Les marins ne descendent même plus à quai. On ne les voit même plus aux écluses, les bateaux restant dans le fleuve. J’ai la nostalgie du passé. Heureusement les péniches sont encore là. Bravo !

  6. fabien dit :

    Très impressionnant !

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